Kaptain Bigg

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C.C.C.
Non on ne me fera pas changer d’avis
Je sais qu’ils sont mignons
Quand ils sont petits
Mais dès qu’ils commencent
À se débrouiller
À être âgés
Les enfoirés !

Ils sont doux, ils sont soyeux
Une grâce certaine les accompagne
Un caractère langoureux
Loin de se croire au bagne

Non on ne me fera pas changer d’avis
Ils ont beau être câlins
Et chassent les souris
Ils sont surtout hautin
Et peu enclin à la fidélité
Les empaffé !

Ils se frottent contre nos corps
Dans l’espoir de caresses
Ils s’étirent et se tordent
Elevant sensuellement leurs fesses

Non on ne me fera pas changer d’avis
Il n’est pas de hasard
À leurs postures sexy
Leur principal objectif
Est de profiter
Les encu***!

Minou Minou, je t’appelle
C’est l’heure, je dois m’en aller
Allez ! Dépêche-toi ma belle
J’voudrai pas, que dehors, tu restes en fermé
Bien sûr pas de réponse
Même pas qu’elle a envie de bouger
Aucune raison au monde
Poussera le félin à te respecter
Et comme si ça ne suffisait pas
En ton absence, elle va s’éclater
Boire ta Vodka, fumer des pétards
Jouer au baby et rentrer bien tard
Minou Minou, viens dedans
Je t’ai préparé une bonne pâtée
Bien sûr là, son cul s’est levé
Te faisant croire à du respect

C! C! C!
Comité Contre les Chats
C! C! C!
Le C.C.C. vaincra !

Fais-moi un câlin, donnes moi de l’amour
Mais surtout donnes moi la pâtée du jour
Et puis quand tout ça sera fini
Ils iront visiter d’autres lits

Non on ne me fera pas changer d’avis
Je sais qu’ils sont mignons
Quand ils sont petits
Ils ne partageront rien avec toi
Aucune aventure
Les enflures !

C! C! C!
Comité Contre les Chats
C! C! C!
Le C.C.C. vaincra ! (x3)
Non !
Non – C’est ce que dit le patron
Quand on demande une augmentation
Non – Ce que dit le banquier
Quand on lui demande un peu de monnaie
Non – C’est ce que dit le policier
Il a du chiffre à faire, alors, Tiens ! PV !
Non – Ce que dit le postier
Je crois qu’on a perdu votre recommandé
Non – à la caisse du Supermarché
Les tickets restau ne sont plus acceptés

On vit dans un monde de solidarité
Car tous les cons ont décidé de dire Non !

Non – C’est ce que dit la CGT Dans les manifs jusqu’à la télé
Non – dit le gouvernement
Ils sont pas d’accord avec les manifestants
Non – c’est ce que dit Marco
J’ai pas de sauce Kebab, Ch’uis un Pizzaiolo
Non – l’éboueur, il m’a écris
On prend pas votre poubelle, elle est trop remplie
Non – pense la voisine de palier
C’est pas sous mes draps qu’elle va s’allonger

On vit dans un monde de solidarité
Car tous les cons ont décidé de dire Non !

Non – C’est pas ça
Non – Fait pas ça
Non – Va pas là
Non – Touche pas là
Non – Regarde pas
Non – Prend pas ça
Non – Mange pas ça
Non – Fait pas là

Non – Baise pas ça
Non – Fume pas ça
Non – Signe moi ça
Non – Reste là…
Non – Je n’ai pas de monnaie
Au lieu d’un ticket, prenez un carnet
Non – monsieur le chauffeur de Bu(s)
Ton carnet, oui, tu peux te le rentrer dans le… (Ho !)
Non – dit ma collègue de bureau
Je prête pas mes stabilos, c’est vraiment trop perso
Non – dit le chef de chantier
Les travaux dans votre rue sont loin d’être terminés
Non – disent les employés municipaux
Il est 15h, attaque pas le boulot

On vit dans un monde de solidarité
Car tous les cons ont décidé de dire Non !

Les cons, ça dit Non !
Et parfois, ces cons, ils disent Oui
Ils y mettent de la passion
Oui ou Non, ils nous pourrissent la vie
A l’unisson…
Ils sont tous à l’unisson
On vit dans un monde à l’unisson
Quand tous les cons ont décidé de dire Oui !

Non – C’est pas ça
Non – Fait pas ça
Non – Va pas là
Non – Touche pas là
Non – Regarde pas
Non – Prend pas ça
Non – Mange pas ça
Non – Fait pas là
Non – Baise pas ça
Non – Fume pas ça
Non – Signe moi ça
Non – Reste là…

Oui – c’est ce que dit ma femme
Je te quitte pour un beau blond d’Amsterdam
Oui – C’est ce que dit le garagiste
Sur les réparations, il est assez pessimiste
Oui – c’est ce que dit mon médecin
Que ça fait pas de mal, la piqure du vaccin
Oui – ce que dit la dame du guichet
Trois correspondances et 4 heures de trajet
Oui – Fier de lui, le fasco médiatisé
J’ai le droit de m’exprimer, car je suis un bon Français

On vit dans un monde à l’unisson
Quand tous les cons ont décidé de dire Oui !
Perdu sur Youtube
Ça a commencé, je ne sais plus trop comment
Seule certitude, j’avais une bonne raison
Cherchant un clip, surement d’un groupe excellent
Un truc méchant qui se passe en prison
Après avoir écouté 2 ou 3 chansons
Mon œil aiguisé, attiré par la colonne de droite
Un autre groupe que j’aime bien,
affiché dans les
suggestions
L’envie, je veux les voir et clique l’image adéquate

Ha Oui ! ça me rappelle de bons souvenirs
Au bout d’une heure et sans faire attention
Je n’ai rien fait, je n’ai rien pu produire
A mater des clips sans interruption
Et c’est là que ça se gâte, le point de non-retour
Je n’ai pas regardé que des chansons
J’ai vu un truc pas cher à acheter chez carrefour
J’ai même vu un gros moustachu montrer ses tétons

(je suis)
Perdu sur Youtube
Je ne m’en sortirai jamais De l’aube au crépuscule
Je passe les pubs quand c’est autorisé
Y’a toujours un truc que je veux voir C’est clair ! Youtube m’a en son pouvoir !
Je clique clique clique clique
De manière systématique !

Je sais comment monter un bureau tout en carton
L’effet sur nos couilles que peuvent avoir les ultrasons
J’ai vu un tuto sataniste sur un air d’accordéon
Un documentaire sur la vie trépidante des caméléons
Un truc de bourrins, la finale d’une course de camion
Et les statistiques sur les dangers d’être un piéton
Maintenant je sais comment poussent les melons de Cavaillon
J’ai vu un politicien tubeur vomissant ses opinions

Mignonnes chorégraphies sexy sans prétention
En boite à Toulouse, ils appellent ça
« la pêche aux thons !»
Des cosplay badass, je bloque, même sur les garçons
Et ce mec, qui en 1 mois, a réussi
à se faire plein de pognon
Une vidéo peu rassurante sur la présence de ganglions
Et un gros taré qui sait tout sur la planète Krypton
Ou comment réussir en entreprise grâce au piston
Et comme tout le monde, j’ai fini par
mater des chatons
tout mignons !

Perdu sur Youtube
Je trouve de tout sans vraiment chercher
De l’aube au crépuscule
Frigo rempli, Pot à pipi, bien équipé
Y’a toujours un truc que je veux voir
C’est clair ! Youtube m’a en son pouvoir !
Je clique clique clique clique
De manière systématique !

(je suis)
Perdu sur Youtube
Je ne veux pas regarder l’heure qu’il est
De l’aube au crépuscule
Jusqu’à très tard après la nuit tombée
(je suis)
Perdu sur Youtube
Jamais vous ne me reverrez
De l’aube au crépuscule
Rien ne pourra m’en détacher

Y’a toujours un truc que je veux voir
C’est clair ! Youtube m’a en son pouvoir !
Je clique clique clique clique
clique clique clique …
De manière systématique !
Au chant du coq
R.
Y’en a qui ne sont pas du matin
Les faites pas chier !
Y’en a qui ont plus de besoin
Pour se réveiller !
Y’en a pour qui commencer la journée
A peine le soleil levé
Souffrent au chant du coq et des tramways

1.
C’est quoi l’histoire, qui a décrété
Qu’on est plus efficace à peine le soleil levé Qui s’est dit que ça serait une bonne idée Qu’on ne
puisse profiter de nos soirées
Pour être en forme demain matin

2.
Le commerce de réveils ne va s’effondrer
La vente de somnifères n’a jamais autant rapporté
La fatigue, le stress, les insomnies
(en) sont quelques effets
Pour celles et ceux pour qui le matin n’est pas fait
Ceux qui aime se coucher le lendemain

R.

3.
Ils disent qu’on a besoin de 8h de repos
C’est une moyenne surement sous-estimée
On n’est pas tous pareil, on n’est pas tous dingos !
Y’en a qui ont besoin de plus pour se réveiller
Pour être au point et plus serein

CODA
Patrons, Bourgeois, Curés ont bien calculés
La foi, le travail doit occuper,
La plus grande partie de la journée
Ainsi, fatigués, ces gueux, nous feront moins chier
Le travail c’est la santé

4.
Mais d’où ça vient ? Qui l’a décrété !
Qu’en tant qu’actif, on se lève tôt
En retour tu auras des RTT
Des pauses café pour bien faire ton boulot !
Encore un petit effort au mois de juin

R.
Y’en a qui ne sont pas du matin
Les faites pas chier !
Y’en a qui ont plus de besoin
Pour se réveiller !
Y’en a pour qui commencer la journée
A peine le soleil levé
Souffrent au chant du coq et des tramways
Souffrent au chant du coq et des tramways
Souffrent au chant du coq
Les Moutons
Ils nous fliquent de partout
Et s’ils le pouvaient ça serait par tous les trous
Ils veulent savoir tout sur tout
Tes appétits, tes passions, ils lâcheront pas un bout
Clique sur moi, Clique sur moi,
On me prénomme spam
Réponds-moi, réponds-moi,
Aux démarches par téléphone,
Donne-moi, donne-moi,
Donne-moi des informations
Explique-moi, explique-moi,
Comment vie un Mouton (Man !)

Tout ce que tu caches au fond de toi
Tes plus profonds fantasmes,
Ils veulent tout savoir
Connaitre toutes tes copines
Mais aussi tous tes copains
La longueur de ta « BIP !!! »
Et ce que tu bois le matin
Quelle maladie tu as eu un jour
Et celle dont tu as le plus peur
Si tu veux trouver le grand amour
Ou juste butiner de fleur en fleur
N’importe quelle information
Permettra de faire du pognon

Donne-moi, donne-moi,
Donne-moi des informations
Explique-moi, explique-moi,
Comment vie un Mouton (Man !)

Ils nous fliquent de partout
Et s’ils le pouvaient ça serait par tous les trous
Ils veulent savoir tout sur tout
Tes phobies, tes angoisses, ils lâcheront pas un bout Partout et tout le temps on est bien surveillé
Clics sur le net, code barre et CB
Ils collectent vos données
Dans tout formulaire, qu’avec innocence, vous remplissez Vous êtes classez, catalogué
Vous figurez à votre place
dans l’immense base de données
Et quand vous serez bien ciblé
Ils pourront vous faire acheter ce qu’ils ont désiré

Clique sur moi, Clique sur moi,
On me prénomme spam
Réponds-moi, réponds-moi,
Aux démarches par téléphone,
Donne-moi, donne-moi,
Donne-moi des informations
Explique-moi, explique-moi,
Comment vie un Mouton (Man !)

Vous êtes fiché, vous êtes sous leur pouvoir
Comme tout le monde vous avez donné votre avaloir Remplissez vos fiches, cochez dans les cases
Surtout pas de triche, il faudra bien qu’on vous classe

Être au service de la grande distribution
C’est notre lot à tous, nous les moutons
Ils nous fliquent de partout
Et s’ils le pouvaient ça serait par tous les trous D
Ils veulent savoir tout sur tout
Tes amours, tes combats, tes échecs, ils veulent savoir …

Ils nous fliquent de partout
Et s’ils le pouvaient ça serait par tous les trous
Ils veulent savoir tout sur tout
Tes appétits, tes passions, Ils veulent savoir tout sur

Ils nous fliquent de partout
Et s’ils le pouvaient ça serait par tous les trous
Ils veulent savoir tout sur tout
Tes phobies, tes angoisses, Ils veulent savoir tout sur…,

Ils nous fliquent de partout
Et s’ils le pouvaient ça serait par tous les trous
Ils veulent savoir tout sur tout
Pour pouvoir te vendre ce qu’ils veulent sans surcoût
Dans les Bureaux
(Feat. Arnal Sauvage)

On travaille avec Emanuel dans un Bureau
De l’administration en Open-space
Un endroit sympa ou il fait chaud
Ou 5 branleurs se partagent la pièce
Manu et moi, on a un job important :
Coordinateur de Direction des échanges inter-ministère
A demi-mot, sans l’avoir jamais dit vraiment
Le but de notre taff est un vrai mystère.

Au bureau on est comme chez sois
On a envie de rien branler
Au bureau on fait comme tout le monde
Faut pas trop se presser

On crée des Power Point bien documentés
Et organise des réunions de direction
Puis des réunions de préparation animées
Finalisées dans des comptes rendus d’opérations

Dans Excel, on injecte des chiffres et des données
On colle des post-it, on corrige au Blanco
On agrafe, on troue, on classe les dossiers
Des diagrammes en camembert, on sous-ligne au Stabylo

Au bureau on est comme chez sois
On a envie de rien branler
Au bureau on fait comme tout le monde
Faut pas trop nous stresser

Moi, j’ai jamais rien pigé à ce qu’on foutait
Manu, sérieux, lui fait avec, et semble vraiment impliqué Dans le bureau, tout autant qu’ils sont,
pensent au fond d’eux
Que ce qu’ils font ne sert à rien, donc autant ne rien faire

Laurent sur Candy Crush,
nous pond de belles grilles tarifaires
Julie sur Zalendo est la reine
des rapports de stage ennuyeux
Françoise, collée à la cafetière, évite nos pauses café
Y’a qu’elle que ça dérange,
donc on va dehors pour boire et fumer.

Au bureau on est comme chez sois
On a envie de rien branler
Au bureau on fait comme tout le monde
Faire un check sur l’heure qu’il est
L'ADN RN
Trois petit fascos qui ont peur de l’inconnu
Rentrent vite chez eux rasant les murs sans être vu
Ils vivent dans un monde mystérieux
Qui en fait des affreux.

C’est l’ADN
Du Rassemblement National

Le premier petit fasco voudrait
voir des caméras partout
Surveiller vos faits et gestes,
n’importe quand, n’importe où
Avoir des dossiers détaillés
Que tout citoyens soit fiché

Sans VPN
Au Rassemblement National

Le second petit fasco veut plus voir d’immigrés
Surtout s’ils n’ont pas de pognon,
qu’ils sont frisés et bronzés
Il dit que ce sont des voleurs
Il pense au bruit et aux odeurs

C’est la haine
Du Rassemblement National

Le troisième petit fasco travaille sur BFM
Tous les jours, un de ses copains
peut passer à l’antenne
Il a le 06 de Marine
De Ménard, de Zemour, et de Nadine

Propagande
Du Rassemblement National

Le premier petit fasco habite un HLM
Il n’aime aucun de ses voisins et les jeunes qui trainent

Le second petit fasco habite un village isolé
Il n’aime pas les étrangers même s’il n’en voit jamais

Le troisième petit fasco habite un quartier huppé
Il doit faire de l’audimat pour brunir les idées

C’est l’ADN
Du Rassemblement National
Un connard
J’ai tout fait, j’ai tout essayé
Pour être sûr de finir en Enfer
Les drogues, le sexe alcoolisé
Avec tout type de partenaires

Je suis con (il est con)
Un connard (un connard)
Qui déteste son prochain (un connard)
Une ordure (une ordure)
Salopard (salopard)
A qui on ne confie jamais rien (un connard)

J’ai trahi tous mes amis
Sans vraiment avoir aucun remords
Et arnaqué ma famille aussi
J’ai harcelé, j’ai même jeté des sorts

Un salaud (un salaud)
Un connard (un connard)
Qui ne supporte pas les enfants (un connard)
Un méchant (très méchant)
Salopard (salopard)
Qui parle toujours mal aux gens (un connard)

Non il ne veut pas du Paradis
S’il ne peut pas faire ce qu’il veut
Des ordres, des lois qu’il ne veut subir
Lorsqu’enfin il nous dira adieux
Son épitaphe ne fera aucun mystère
« Il a tout fait pour finir en enfer »

Je ne crois ni en dieu, ni en Satan
Mais au cas où, je préfère réserver
M’assurer qu’une place me soit bien dédiée
Là où on ne s’habille jamais de blanc

Je suis sale (il est sale)
Un connard (un connard)
Qui écoute du Rock’n’roll (c’est bonnard)
J’ai la haine (c’est la haine)
Salopard (salopard)
J’ai même quelques fois fini en taule (au mitard)

On s’ennuie éternellement au paradis
Car les anges n’aiment pas le bruit
Je veux du rock, je veux de l’alcool
Je veux du sexe et passer des nuits folles

Je suis con (il est con)
Un connard (un connard)
Qui a trop pris de place sur terre
(Tout pour finir en enfer… Un connard)
Une enflure
(Tout pour finir en enfer… Un connard)
Salopard
(Tout pour finir en enfer… Un connard)
Qui rejoindra ses potes en enfer
(Tout pour finir en enfer…)
Il en a une grosse
Il en a une grosse
Se vente comme elle est belle
La bichonne et la brosse
La parfume de cannelle

Aucun homme n’a le droit d’imaginer la toucher
Aucune Femme ne pourra espérer l’apprivoiser

Elle est vraiment large
Elle n’est pas facile à manier
Jamais ne se décharge
Sauf s’il l’a décidé

Aucun homme, même séduisant,
ne pourra s’en approcher
Aucune femme n’est capable
de correctement l’utiliser

La voiture à Kéké
C’est une hybride, je vous le jure !
La voiture à Kéké
Elle utilise peu d’hydrocarbure !
La voiture à Kéké
Kéké, sa vie, c’est son S.U.V.

Un gros 4x4 bien polluant
En ville, facile à garer
Il autorise uniquement
Sans rien toucher
Les Femmes à monter dedans

La voiture à Kéké
C’est sa vie, C’est son S.U.V.

Un crédit sur 20 ans
Ce que vaut le haut de gamme
Tous les équipements
Ne souffre d’amalgame

Aucun banquier, aucune assurance
ne pourront l’empêcher
D’acquérir avec fierté un putain de S.U.V.

La Greta Thunberg
Qu’est-ce qu’elle vient nous casser les coudes
La gamine nous engueule
Parait qu’il faudrait qu’on se serre les couilles

Aucun gamin ne pourra franchement le faire changer
Il préfère les apparences et s’en branle de polluer

La voiture à Kéké
La clim, à petite dose, je vous l’assure !
La voiture à Kéké
Mais ferme-la ! Grosse ordure !
La voiture à Kéké
Kéké, sa vie, c’est son S.U.V.

Un gros 4x4 bien polluant
En ville, facile à garer
Il autorise uniquement
Sans rien toucher
Les Femmes à monter dedans
La voiture à Kéké
C’est sa vie, C’est son S.U.V.
Des Millions
On va Gagner
Des millions des millions
A en être écœuré

Des trucs et des machins surtaxés
Et fabriqué en emplois sous-payés
J'ai même une machine spécialement étudiée
Pour remplacer vos 10 000 futurs licenciés

On va gagner
Des millions ! Des Millions !
Mon cher PDG

Des moteurs qui polluent aux dernières gouttes de pétrole
Le Monde est foutu Tout est hors contrôle
Profitons de tout ce qu'il reste sur Terre
Capitalisons toujours à mort, le nerf de la guerre

Des millions ! Des millions

On va spéculer
Des millions ! Des millions !
Mes chers fonds privés

Prévenez les banquiers, ils vont s’amuser
A jouer la stabilité et la paix à coups de dés
De toute façon, les armes nous ont toujours profité
Quel que soit la crise sanitaire, on s'assure de gagner.

On va vendre ce que l'on veux à tous ces cons
Certains politiciens sont impliqués
Oui, ils vont nous arranger la fiscalité
pagne, on leur filera un peu de pognon

Des Millions ! Des Millions !

On va gagner
Des Millions ! Des Millions !
Mes chers associés
La petite flamme
et le glaçon
Portée par le vent et remplie de chaleur,
Voici la petite flamme du Bonheur
Je vie, je cours, j’ai la vie devant moi
J’enlace le vent tant qu’il soufflera

Sans Limite
Je suis libre
Oui Moi, la petite flamme née d’un grand brasier
(Oui c’est vrai)
Je vais de brindilles en…
Broussailles et canopées,
Et rien ne pourra m’arrêter.

Un peu dépressif, posé sur un rocher
Voici un petit glaçon égaré
Y’a pas d’avenir pour moi, je le sens bien
Le soleil ne me rend pas vraiment serein

A quoi bon ?
Naître ainsi
Je suis le petit glaçon née d’un grand glacier
(Oui c’est sur)
L’avenir tout tracé
Je commence à suer
Et rien ne pourra l’arrêter

Je ne me rendais pas compte, (un) impératif insoupçonné
Quelque chose de vital me manquait
J’ai saisi de suite, en te voyant briller,
Qu’en la vie, on peut toujours espérer.

Oui je te veux Baby
Nos corps se fondent pour l’éternité
Toi qui me manquait, toi ma moitié
Jusqu’à la fin, je serais là pour toi

Toi si beau, Eros, tu as capturé
L’essence de mon cœur enflammé
Toi si belle, Vénus, tu m’as inspiré
Un amour passionné

Sans limite Toi et moi
On n’y peut rien, on s’aime, on n’a pas le choix
(On s’aime)
Profitons de tout le temps qui nous est accordé
Même si ça doit nous consumer

Non ne m’oublis pas Baby
L’éternité était trop courte pour nous
Oh ! Toi ma moitié, toi mon amour
Jusqu’à la fin, serres moi
dans tes bras

Je fonds…
…J’ai froid
Ne me quitte pas
Je pars…
…pourquoi ?
Reste auprès de moi
Je sombre…
…pourquoi ?
Je suis là pour toi
Je t’aime…
…J’ai froid
Serre-moi une dernière fois
Moustiques Atomiques
C’est dans un labo qu’un savant fou
Une nuit de décembre
Qu’il produit une chose aux contours flous
Triste créature étrange
Il voulait rivaliser avec Dieu
Créant la vie par des procédés mystérieux
Surgit de la pénombre
Dans ce laboratoire sinistre et sombre
Ou il ouvrit les yeux

Il est l’homme polymorphique
Et dans sa prison synthétique Il gobe…
…des Moustiques Atomiques

Il fut cultivé dans une éprouvette
Comme des bactéries
Il bien dû subir des milliers de testes
Il a subi, il a souri
Et au fil du temps a tout appris
Toujours se nourrir d’insectes irradiés
Un jour, ne lui a plus suffit
Voulant encore plus de radioactivité
Alors il s’est enfuit

Il est l’homme polymorphique
Et dans sa prison synthétique Il gobe…
…des Moustiques Atomiques

Sans aucune forme bien définie
S’évada de son bocal
Maintenant aucun humain n’est à l’abris
En route vers la centrale
Des radiations à profusion

Et Boom ! Et Boom !
Explosion Nucléaire !
Et Boom !
Irradiation générale !
Tu fais partie du régime alimentaire
Du prédateur « poly-morfal » !

Il est l’homme polymorphique
Et dans ce monde catastrophique Il gobe…
…des Humains Atomiques
Vacances à Valras
Les vacances à la plage
C’est pas fait que pour les chiens
Et pour le voisinage ça ne peut que faire du bien
Salué par son entourage,
Enfin vraiment en vacances
« Le Camping de la Plage » s’engage
Votre séjour sera Byzance

Les, les Beaufs vont tous a Valras
Les vacances à Valras

Place 24 dans l’allé D,
Il plante sa caravane
Installe le barbecue chromé,
Il a clairement la banane
La moustiquaire qui fait barrage
Est vachement à la mode
Bouteille de gaz et même chauffage,
Tout est vraiment commode
Et à la plage, l’après-midi,
Lunettes de soleil oblige
Il matte des culs se dandiner
Et des nichons d’assemblage
Il dédaigne avec mépris car amour-propre oblige
Les gros boudins longeant la plage
et rêvant d’un petit limage

Les vacances à la plage
C’est pas fait que pour les chiens
Et pour le voisinage ça ne peut que faire du bien
Salué par son entourage,
Enfin vraiment en vacances
« Le Camping de la Plage » s’engage
Votre séjour sera Byzance

Place 24 dans l’allé D,
Il fait chauffer les merguez
Hum, ça sent bon le manger
Pendant qu’elle place les chaises
Sa femme installe les couverts
Et a sucré les fraises
Et à sa place un tabouret car
Elle est vraiment trop obèse
Et à la plage l’après-midi, sur le ventre allongé
Tenir bon cette position même si
Le dos commence à cramer
Une érection de son Kiki, parfois, l’a embarrassé
A mater des seins et des fions que
Sa femme n’aura jamais

Les vacances à la plage
C’est pas fait que pour les chiens
Et pour le voisinage ça ne peut que faire du bien
Salué par son entourage,
Enfin vraiment en vacances
« Le Camping de la Plage » s’engage
Votre séjour sera Byzance

Les, les Beaufs vont tous a Valras
Les vacances à Valras

Place 24 dans l’allé D,
Faut ranger la caravane
Enlever tous les piquets
En écoutant Francis Lalanne
Sa femme a la vaisselle,
Faut pas lui en demander trop
Car elle va sentir des aisselles si
Elle a trop de boulot
Un dernier tour l’après-midi,
Un dernier p’tit coup de bronzage
Dans la mer un dernier pipi
Ça polluera pas plus la plage
Les vacances sont terminées,
Il est temps que l’on trace
En été ça n’a pas changé,
Les Beaufs vont tous à Valras

Les, les Beaufs vont tous a Valras
Les vacances à Valras

Et en été ça n’a pas changé,
Les Beaufs vont à Valras
Sur la plage ça n’a pas changé,
Y’aura toujours des pétasses
Au camping ça n’a pas changé,
On a toujours des sales places
Les embouteillages, fin juillet,
C’est toujours à ce moment qu’on trace

Les, les Beaufs vont tous a Valras
Les, les Beaufs !
Dialogue Social
(Parole d'Arnal Sauvage)

Pète la gueule à ton patron
Si toi tu ne sais pas pourquoi
Pète la gueule à ton patron
Lui il le sait très bien crois moi
Se gargarise en créant des emplois
Et il t'entube sans foi ni lois
Dans le fondement, ça te fait un peu mal
Il t'a mis tout le code du travail

Pète la gueule à ton patron
Même si tu crains pour ton avenir
Pète la gueule à ton patron
Ça vous fera un beau souvenir
Ça fera un sujet de discussion
Quand il ira au golf dimanche
Pendant que sa femme rêve d'évasion
Et s'occupe sagement des mioches

HHHAAAAAAaaaaaaaaa

Pète la gueule à ton patron
Même si t'es adepte de Gandhi
Pète la gueule à ton patron
Vous n'en sortirez que grandis
Pour lui rappeler gentiment
Que même s'il ne croit en Karl Marx
Il est bien du côté du manche
Dans cette putain de lutte des classes

Pète la gueule à ton patron
Même si ça peut paraître brutal
Pète la gueule à ton patron
C'est aussi ça le dialogue social
Il le sait bien au fond de lui
T'es qu'une variable d'ajustement
Si tu ne veux pas qu'il t'oublie
Pète lui au moins deux ou trois dents

HHHAAAAAAaaaaaaaaa

Pète la gueule à ton patron
Même si tu fais ça sans plaisir
Pète la gueule à ton patron
Pense à tous ceux que ça fera sourire
Pète la gueule à ton patron
Plaisir d'offrir quelques châtaignes
Pète la gueule à ton patron
Joie ! de recevoir quelques beignes
HHHAAAAAAaaaaaaaaa
Pète la gueule à ton patron
HHHAAAAAAaaaaaaaaa
Pète la gueule à ton patron
HHHAAAAAAaaaaaaaaa
Pète la gueule à ton patron
HHHAAAAAAaaaaaaaaa
Pète la gueule à ton patron